Le piton de la fournaise : le volcan, une longue route.

Aujourd'hui, nous sommes allés voir le volcan de la Reunion : le piton de la fournaise ! Aenor, 4 ans, n'attendait que ça et a trouvé cela génial !

Le formicat Léo dans l'enclos du volcan

Nous nous sommes levés à 6h - le soleil était déjà levé. Se lever de bonne heure pour aller sur les hauteurs est indispensable si on veut éviter les nuages.

Après un petit déjeuner, nous voilà partis à deux voitures sur les coups de 7h. Aenor n'a posé aucun problème à se lever alors qu'elle  s'est endormie super tard. Nous lançons le GPS : 1h45 pour 77 km !!

La moitié du trajet est effectué par la route des tamarins, une autoroute très bien entretenue, en moins de 30 minutes... Nous commençons notre montée au Tampon. Cette ville est assez exceptionnelle car ses quartiers portent des numéros de kilomètres : le quartier du douzième kilomètre, le quartier du vingt-septième... C'est une ville à flan de montagne qui doit avoir un service technique de folie vu les routes à entretenir. 

J'enchaîne les lacets. Nous sortons de la ville pour arriver à une zone montagnarde qui ressemble aux Vosges. La température chute : 15°C.

Photo prise au retour quand Nico conduisait : il y avait même les vaches.

La météo est très bonne et on apprécie les paysages d'une grande diversité. Nous passons par une forêt de conifères de toute beauté.
La forêt au retour sous les nuages 

Arrivés au-delà de 2000 mètres d'altitude, la végétation s'éclaircit grandement. C'est hyper beau.

Vue sur le piton des neiges 

Trop bien la vue

Devant le piton des neiges sur la route du volcan

Une végétation buissonnière 
La route est maintenant beaucoup plus plate et je monte un peu moins dans les tours avec notre voiture de location qui est sous motorisée !

Nous faisons un arrêt au cratère de Commerson. C'est une balade de moins de 5 minutes depuis le parking. Aenor étrenne ses chaussures de rando en tombante au bout de dix mètres : plus de peur que de mal. Cet ancien cratère est très impressionnant et ses parois tombent à pic. Il fait 200 mètres  de diamètre et 235 mètres de profondeur. Nous faisons bien attention car ce n'est pas sécurisé par des barrières partout. Aenor est moyennement rassurée mais apprécie le paysage.






C'est profond !


Il fait 11°C mais avec le soleil et sans le vent, nous n'avons pas froid. Après avoir croisé Joel et Colette, nous voici reparti : il reste encore 30 minutes de route. 

Nous faisons une pause dans la descente vers la plaine des sables : le parking en haut était blindé mais trois lacets plus bas, notre place nous attend bien sagement. 

La plaine des sables : époustouflante de beauté. 

Sur la plaine, nous laissons la route nickel pour un piste large et bien entretenue ponctuée de... dos d'âne.  La piste est roulante,  je fais du 40km/h sans problème, ralentissant juste quand des nids de poule importants apparaissent au loin.
Je double même deux voitures qui s'arrêtent à chaque dos d'âne ! Quel idée de rouler si lentement : ça secoue plus.
Ca me rappelle un voyage à Fraser Island où certaines missions en Russie pour le travail.



Il est 9h15, nous arrivons enfin au relais de Bellecombes dont le parking est bien plein. Nous bénéficions d'une magnifique vue sur l'enclos du volcan. Nous avions prévu de ne pas descendre et de faire une balade facile. Aenor n'est pas de notre avis et nous convainct d'aller voir le cratère de Léo. On s'assure qu'elle remontera bien seule, oui elle est sure et trop  excitée à l'idée de descendre dans l'enclos.



Devant Léo
Suite au prochain épisode !

Commentaires

Cha a dit…
Trop forte chouchou ! 😍
Dis à tes parents de revenir chez tata pour montrer à Maman qu'on peut aller aux piscines naturelles sans râler 😂😝
Hâte de lire la suite ! Des bisouuuus plein de soleil d'une île antillaise !
Cha a dit…
La suite ! La suite ! La suite !

Posts les plus consultés de ce blog

Ploumanac'h et la côte de granit rose.

Menhirs et oiseaux sur Plomeur Bodou

Thaïlande jour 7 (2/3), James Bond and beyond, et surtout à la recherche des chauves-souris !