La route des laves partie 1
La route des laves porte extrêmement bien son nom. Il s'agit de la RN2 qui longe toute la partie Est de l'ïle.
Nous l'avons fait trois fois, trois jours de suite :
- une fois la veille de notre visite à Salazie. Depuis Ste Clothide jusqu'à l'anse des Cascades.
- une autre fois le lendemain, juste après notre visite à Salazie où nous sommes allés jusqu'à St Philippe
- une dernière fois le surlendemain pour aller voir le volcan qui s'était réveillé. Ce coup-ci nous avons été bloqués car la RN2 a été coupée
Le mercredi, comme nous avons changé de logement - nous sommes passés de St Gilles à Ste Clothides - nous nous sommes mis en route assez tard mais nous avions pour objectif d'aller explorer l'Est.
C'est parti pour 1h à 1h30 de route direction l'anse des cascades. Première constatation, l'Est de l'île est au vent, c'est donc un endroit beaucoup plus humide qui présente donc une végétation luxurience - cf notre visite à Salazie.
L'anse des cascades est une charmante petite anse avec quelques bateaux de pêcheurs et une plage de gros galets volcaniques. Sa particularité se trouve dans son nom : elle est ceinte de cascade. Il existe une petite balade aménagée pour les admirer. L'anse est aussi bordée de palmistes / palmiers. Nous avions laissé Aenor courrir sous les palmier. Erreur : une énorme branche est tombée avec fracas - certes très loin d'elle mais comme on venait de lui dire de courir jusqu'à un arbre... Franchement, vu la taille de la branche et surtout la coque qui allait avec, cela doit faire plus mal qu'une noix de coco qui tombe ! Bref, la peur de notre vie. Elle aussi, elle a eu peur car elle ne voulait plus s'approcher des palmiers dans les jours qui ont suivi : néanmoins, vu le nombre de palmiers différents et vu comment ceux-ci étaient caractéristiques, pas de risques.
Après avoir profité du spectacle, vu l'heure, nous décidons de reprendre vers le Nord. On le découvrira le lendemain, mais on était vraiment proche de l'enclos du grand brûlé - la partie de la RN2 qui s'appelle réellement la route des laves.
A l'aller, nous étions passés devant Notre Dames des Laves où nous nous arrêtons donc. Je vous plante le décor : une coulée de lave noire de chaque côté de la route et surtout une Eglise colorée rose qui trône au beau milieu de la coulée de lave.
En effet, en 1977, une éruption importante a eu lieu en dehors de l'enclos du volcan. Certains villages ont été évacués mais au final, c'est Piton Sainte Rose qui a été ravagé par la coulée. Deux bâtiments ont survécus : l'Eglise et la gendarmerie. Un bouchon de lave s'est créé à l'entrée de l'Eglise, ce qui a dévié la lave qui arrivait de chaque côté de la batisse. Les vitraux et le sol n'y ont pas survécu mais le reste du bâtiment est resté intact.
Cet évènement qui a ravagé tout un village - sans faire de mort - a généré la création de l'observatoire volcanologique du piton de la Fournaise. Observatoire qui sait maintenant surveiller le volcan tant et si bien qu'ils savent prévenir des éruptions probables à venir.
La visite est assez impresionnante et on se rend compte ce qu'a dû être cet évènement pour le village. A 100m, nous visitons une exposition permanente sur cette coulée de 1977 qui retrace les évènements à coup de photo, coupures de presses et qui présente un petit film qu'Aenor regardera deux fois.
Nous descendons la route qui longe l'église pour rejoindre le sentier côtier et voir la plage de sable noir de Piton Ste Rose. C'est toujours sur-réel de voir des plages de sable noir.
Puis, nous reprenons notre route vers le nord et au feeling, nous suivons une pancarte indiquant le port / marina de Sainte Rose qui se révèle être un endroit tout à fait charmant où nous prenons un petit apéro en attendant le coucher de soleil et où Aenor s'amuse à grimper sur les vieux canons. La sortie du port semble compliquée les jours où la houle est forte.
Nous reprenons la route avant que la nuit ne tombe et nous faisons un dernier arrêt au pont suspendu près de Ste Anne.
Voilà encore une belle journée à la Réunion !
Nous l'avons fait trois fois, trois jours de suite :
- une fois la veille de notre visite à Salazie. Depuis Ste Clothide jusqu'à l'anse des Cascades.
- une autre fois le lendemain, juste après notre visite à Salazie où nous sommes allés jusqu'à St Philippe
- une dernière fois le surlendemain pour aller voir le volcan qui s'était réveillé. Ce coup-ci nous avons été bloqués car la RN2 a été coupée
Le mercredi, comme nous avons changé de logement - nous sommes passés de St Gilles à Ste Clothides - nous nous sommes mis en route assez tard mais nous avions pour objectif d'aller explorer l'Est.
C'est parti pour 1h à 1h30 de route direction l'anse des cascades. Première constatation, l'Est de l'île est au vent, c'est donc un endroit beaucoup plus humide qui présente donc une végétation luxurience - cf notre visite à Salazie.
Anse des cascades |
L'anse des cascades est une charmante petite anse avec quelques bateaux de pêcheurs et une plage de gros galets volcaniques. Sa particularité se trouve dans son nom : elle est ceinte de cascade. Il existe une petite balade aménagée pour les admirer. L'anse est aussi bordée de palmistes / palmiers. Nous avions laissé Aenor courrir sous les palmier. Erreur : une énorme branche est tombée avec fracas - certes très loin d'elle mais comme on venait de lui dire de courir jusqu'à un arbre... Franchement, vu la taille de la branche et surtout la coque qui allait avec, cela doit faire plus mal qu'une noix de coco qui tombe ! Bref, la peur de notre vie. Elle aussi, elle a eu peur car elle ne voulait plus s'approcher des palmiers dans les jours qui ont suivi : néanmoins, vu le nombre de palmiers différents et vu comment ceux-ci étaient caractéristiques, pas de risques.
Maman, prends moi avec les bateaux |
Forêt de palmiers |
Après avoir profité du spectacle, vu l'heure, nous décidons de reprendre vers le Nord. On le découvrira le lendemain, mais on était vraiment proche de l'enclos du grand brûlé - la partie de la RN2 qui s'appelle réellement la route des laves.
A l'aller, nous étions passés devant Notre Dames des Laves où nous nous arrêtons donc. Je vous plante le décor : une coulée de lave noire de chaque côté de la route et surtout une Eglise colorée rose qui trône au beau milieu de la coulée de lave.
Un contraste irréel |
La fameuse vierge au parasol qui avant se trouvait plus loin sur la route. |
En effet, en 1977, une éruption importante a eu lieu en dehors de l'enclos du volcan. Certains villages ont été évacués mais au final, c'est Piton Sainte Rose qui a été ravagé par la coulée. Deux bâtiments ont survécus : l'Eglise et la gendarmerie. Un bouchon de lave s'est créé à l'entrée de l'Eglise, ce qui a dévié la lave qui arrivait de chaque côté de la batisse. Les vitraux et le sol n'y ont pas survécu mais le reste du bâtiment est resté intact.
Cet évènement qui a ravagé tout un village - sans faire de mort - a généré la création de l'observatoire volcanologique du piton de la Fournaise. Observatoire qui sait maintenant surveiller le volcan tant et si bien qu'ils savent prévenir des éruptions probables à venir.
La visite est assez impresionnante et on se rend compte ce qu'a dû être cet évènement pour le village. A 100m, nous visitons une exposition permanente sur cette coulée de 1977 qui retrace les évènements à coup de photo, coupures de presses et qui présente un petit film qu'Aenor regardera deux fois.
Nous descendons la route qui longe l'église pour rejoindre le sentier côtier et voir la plage de sable noir de Piton Ste Rose. C'est toujours sur-réel de voir des plages de sable noir.
La vie reprend vite ses droits |
Puis, nous reprenons notre route vers le nord et au feeling, nous suivons une pancarte indiquant le port / marina de Sainte Rose qui se révèle être un endroit tout à fait charmant où nous prenons un petit apéro en attendant le coucher de soleil et où Aenor s'amuse à grimper sur les vieux canons. La sortie du port semble compliquée les jours où la houle est forte.
Nous reprenons la route avant que la nuit ne tombe et nous faisons un dernier arrêt au pont suspendu près de Ste Anne.
Voilà encore une belle journée à la Réunion !
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