Bréhat, l'île aux fleurs
Aujourd'hui, nous avons mis le réveil. La nuit a été difficile pour Nico qui a eu froid et s'est levé très tôt donc c'est lui qui nous réveille. Le petit-déjeuner pris, nous nous mettons en route récupérer Joël et Colette. Aujourd'hui, nous avons une heure de route pour rejoindre l'Embarcadère pour aller à Bréhat.
Waze nous fait passer dans la pampa bretonne, à travers les champs où se trouvent de jolies maisons en granit bordées d'horthensias et d'agapanthes.
Nous arrivons à l'Arcouest, le port d'embarquement pour Bréhat. Waze nous fait passer dans de toutes petites rues : la rue principale menant aux parkings est blindée.
Nous décidons de ne pas tenter les parkings et nous garons dès qu'on voit une place dans une petite rue des hauteurs. Grand bien nous en a pris : en descendant à pied, on voit que tous les parkings sont pleins, soit plus de 1000 places.
Pour l'aller, nous avons choisi le tour de l'île commenté, ce qui fait que nous partons pile à l'heure à 11h30. Cela s'avère une excellente option car les commentaires sont hyper intéressants, l'île étant habitée depuis 40 000 ans (ce n'était pas une île à l'époque).
La météo est super et on a le droit à un grand ciel bleu !
Nous debarquons vers 12h20 à la cale du port de Bréhat. Il existe en fait 3 cales selon les heures de marée et nous debarquons à celle de mi-marée. Nous choisissons un chemin pour rejoindre la plage du Guerzido : Aenor a faim et nous nous y installons pour un pique nique avec une vue démente. Le must ? Pour y aller, on passe dans des ruelles piétonnes entourées de maisons d'exception. Dépaysement assuré !
Après le pique-nique, Joël et Colette filent tout droit à travers l'île pour aller voir le phare de Paon. Nous prenons pour notre part la côte : je ne me sens pas de faire tout le tour de l'île et Aenor commence déjà à râler. Une petite mise au point et elle passe avec Nico à travers les criques découvertes par la marée descendante tandis que je prends le sentier des douaniers plus haut. Trois criques plus loin, ils trouvent enfin un sentier pour remonter. Le sentier douanier passe proche des jolies maisons bréhatines. Tous les jardins, immenses sont hyper bien entretenues et la flore explose : agapanthes, hortensias, palmiers, mimosas... L'île de Bréhat a 300 habitants à l'année. Avec les résidences secondaires, cela monte à environ 3000 en été.
Aenor a faim alors que le pique-nique date d'il y a moins de trente minutes 😠😩. Heureusement, nous arrivons au Bourg, le village principal de l'île. Nico lui achète une glace chez le boulanger pendant que je passe au carrefour express acheter des gâteaux et des bonbons pour l'après-midi.
Le Bourg est blindé : on a bien fait de prendre des sandwichs pour éviter d'attendre des heures au restaurant. Il fait chaud dans ces petites ruelles où le vent ne souffle pas comme à la plage.
Nous partons après vers le pont Ar Prat. En effet, à marée haute l'île est composée de deux îles, l'île nord, au vent avec une végétation de type landes bretonnes et l'île sud, avec une végétation plus méditerranéenne. La mer est basse. Nous traversons le pont pour aller jusqu'à la chapelle de Kéranroux. J'ai le droit à un véritable interrogatoire d'Aenor sur les sculptures et les peintures qui représentent Jésus sur la croix.
Anecdote intéressante : la cloche de la chapelle n'est pas automatisée et une grande corde pend juste après l'entrée principale.
Nous repartons par un autre chemin vers le pont et on prend vers la droite direction la chapelle Saint-Michel qui est sur le point culminant de l'île à 33 mètres de hauteur. Toujours de jolis chemins arborés. Même si l'île est un peu vallonnée, les chemins sont hyper praticables, même avec une poussette. Seuls des tracteurs circulent sur l'île dont le tracteur "petit train" qui permet de faire le tour panoramique de l'île. Il roule un peu vite et il faut sûrement réserver en avance en été.
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