Thaïlande jour 3 : des bateaux !

Nous nous levons légèrement plus tard qu'hier. On prend un super petit déjeuner où Aenor se jette sur les tomates cerises. Nous avons prévu d'aller au temple du Bouddha d'or et à Chinatown. On hésite à prendre le porte bébé qui ne nous a pas servi hier et qu'Aenor refuse d’être dedans. Nous le mettons quand même dans mon sac à dos. Avant de partir, nous allons au centre commercial d’à côté acheter une carte sim touristique qui finit dans le téléphone de Nico : nous avons maintenant internet, ce qui est pratique pour ne pas se perdre !

Aujourd'hui, nous avons décidé de prendre le métro pour changer et pour éviter d’avoir à négocier. Nous prenons d’abord le sky train sur une station puis le métro 60 mètres plus bas :)

Nous arrivons proche de là où nous souhaitions nous rendre. Au feu, un Thaïlandais nous demande ce que nous avons déjà visité et nous dit d’aller voir un marché flottant. Il nous suggère une jetée où ils n’arnaquent pas les touristes. Il nous dit qu’aux endroits à touristes, ils nous feront payer environ 2500 baths et qu’on doit pouvoir trouver dans la catégorie des 1500 baths. Il hèle un tuktuk et nous négocie le trajet à 20baths. Nous ne savons pas si c’est un rabatteur pour des trucs touristiques ou non mais nous décidons d’y aller. Nous voulions faire un tour en bateau de toute façon dans l'après-midi.

Tuktuk

Le tuktuk nous dépose à une jetée - visiblement pas celle que nous avait conseillé le monsieur. Une dame nous propose un tour d’une heure trente à 2400 baths ou 1 heure à 1800 baths. Nous refusons. Nous prenons le temps de relire notre guide de voyage qui parle de prix autour de 1500 baths comme nous l’avait conseillé le monsieur au carrefour.

On tente de nous rattraper avec un “combien souhaitez vous mettre ?”

Nous partons vers un autre quai que nous avons repéré sur Google Maps. Nous arrivons sur un petit temple à côté duquel se trouve une jetée qui propose un ferry gratuit pour traverser le fleuve. De l’autre côté, le ponton a l’air nettement plus grand : nous décidons de traverser, nous verrons bien.

Arrivés de l’autre côté, nous nous retrouvons au pied d’un centre commercial de luxe d’où partent des ferries / navettes mais toujours pas de longtails boats. Nous spottons un ferry qui fait la traversée gratuite vers une autre jetée dont le nom ressemble à celui que nous avait dit le monsieur.

A la sortie de ce deuxième bateau, nous trouvons un rabatteur qui nous propose une visite des canaux pour 1500 baths pour trois en longtail boat. Nous acceptons et nous embarquons directement avec une autre famille française. C’est parti pour une heure trente de bateau à découvrir Bangkok. Aenor est toute contente, nous en sommes à notre troisième bateau.

Si un jour vous allez à Bangkok, n’hésitez surtout pas à faire un tour dans les canaux en longtail boat, c’est une façon différente mais super agréable de découvrir la ville. Nous suivons d’abord la rivière avant de biffurquer dans un des canaux en empruntant une écluse. Dedans, beaucoup de petites demeures en état plus ou moins bon (moins surtout). Nous croisons également un nombre incalculable de temples rutilants, des vieilles demeures délabrées de style colonial. Nous avons même la chance de croiser un varan. Du coup, Aenor, à qui j’avais sorti un carnet et des feutres, nous dessine des familles de lézards :)

A un moment, le longtail boat s’arrête pour qu’une vendeuse sur un bateau à rame nous propose des gadgets. Nous achetons de l’eau car notre bouteille était finie. Elle essaie de nous refourguer une bière à un prix pas du tout compétitif pour notre barreur. Nous refusons et elle finit par lui donner quand même une bière : qui ne tente rien n’a rien !

Vendeuse sur l'eau

Le tour passe assez vite et nous a vraiment plu, ça permet de voir un Bangkok plus intime, loin des grands immeubles et des grattes-ciels. Une balade où on peut entreapercevoir la vraie vie locale sans vraiment se l’imaginer

A l’arrivée, nous hésitons sur le moyen d’aller à Chinatown. Je propose le tuktuk mais Nico préfère le bateau. A peine le temps d’acheter le billet qu’ils retiennent un ferry hop on hop off pour nous. Et nous voici sur notre quatrième bateau !

Nous arrivons sur la jetée permettant d’accéder à Chinatown. Nico me dit qu’on fait Chinatown et le Golden Buddha et on file à la piscine. Aenor est bien fatiguée et il fait chaud. Nous nous attendons à être déçu par Chinatown. Erreur ! C’est un vrai Chinatown - pas comme à Singapour. Un dédale de ruelles où se perdre avec des boutiques de toutes les couleurs qui vendent tout et n’importe quoi. Je me suis retrouvée plongée dix ans plus tôt dans les rue de Nanjing. Le seul bémol est qu’il y a des motos qui passent dans les ruelles.

Après un certain temps, nous cherchons un restaurant - nous décidons d’éviter les échopes de rues avec Aenor qui ne demande qu’à s’assoir. Nous en trouvons un climatisé grâce au téléphone de Nico. Ca nous requinque un peu ! Nous voici à manger des plats chinois délicieux (pâtes préparées aux crevettes et des dumplings de porc).

Nous repartons vers le Golden Bouddha temple - il est déjà 16h. Aenor ne veut plus marcher donc Nico la prend deux minutes dans ses bras. Elle s’endort au bout de trois pas. Nous en profitons pour sortir le porte bébé pour soulager le dos de Nico. Au final, elle ne verra pas le Golden Bouddha.

KO technique

Je sors mon paréo pour couvrir mes jambes. Nous montons et nous ôtons nos chaussures, Nico, à ma grande surprise enlève celles d’Aenor qui dort toujours dans le porte-bébé.  Le Bouddha d’or est impressionnant. Il fait trois mètre de haut et est entièrement en or. Il a été conçu il y a 800 ans - si j’ai bien compris - mais n’a été redécouvert qu’il y a une cinquantaine d’année quand un temple a été restauré : il était en effet masqué par une couche de plâtre pour ne pas être pillé lors d’une invasion birmane il y a longtemps de cela.

La technique du paréo 

Nous repartons vers le métro du matin. A l’arrivée à celui-ci, nous nous rendons compte que nous avons oublié les chaussures d’Aenor. La flemme. Mais nous finissons par y retourner, ce n’était qu’à 400 mètres. Aenor se réveille quand nous récupérons ses chaussures : “je dors pour bien grandir” et referme les yeux pour 2 minutes.

Nous rentrons tranquillement selon le même trajet que ce matin, Aenor toujours sage dans son porte-bébé. Cool : nous allons pouvoir profiter de la piscine pendant une heure et demi avant qu’elle ne ferme. Aenor s’en donne à coeur joie ! Nous tentons un des cocktails de l'happy hour mais il est pas top.

Voilà, demain, nous quittons Bangkok pour reprendre un avion pour Phuket. Suite au prochain épisode !