Thaïlande jour 2 : Bangkok royal.

J’ai bien fait de mettre le réveil : on dort profondément quand il sonne. On a tous passé une bonne nuit. D’après Nico, Aenor se serait levé dans son lit pendant la nuit mais vite rendormie : je n’ai pour ma part absolument rien entendu alors qu’elle était à 2m de moi - mais j’avais les boules quies à cause de la climatisation.
Aenor se réveille reposée et semble en forme. On s’habille tous et on descend au petit déjeuner qui est juste un gigantesque buffet. J’opte pour du melon et des beans entre autres. On remonte se préparer et il est déjà 9h30 passées quand on est prêts à partir. J’ai glissé un paréo dans mon sac à dos pour ne pas me faire avoir pour la visite de temples. En Malaisie et à Singapour, un coup il fallait se couvrir les jambes, un coup les épaules - jamais les deux.

On a décidé d’aller au Grand Palais qui est le palais royal Thaïlandais. Il comporte un parc et des temples. Le palais lui même ne se visite pas. On sollicite l’accueil de l’hôtel pour avoir un taxi qui met le compteur. Ils nous amène en tuktuk jusqu’à une artère principale à 300m de là. Après avoir hélé un nombre considérable de taxi et s’être fait rejeté autant de fois, il réussit à nous en trouver un qui accepte de nous prendre en mettant le compteur. Nous n’avons pas encore de sim locale sinon, on aurait utilisé Grab - le uber local qui nous avait bien servi à Singapour et en Malaisie.

La route est passablement embouteillée mais en environ 30 minutes, on est au bon endroit pour la modique somme de 4€. Il fait chaud, mais c’est supportable : il n’y a pas cette humidité qu’on avait eu à Singapour et en Malaisie. On suit l’enceinte blanche du palais - en train d’être repeinte là où elle en avait besoin. On trouve l’entrée où un flux impressionnant de touristes - principalement chinois - se pressent. Je mets mon paréo avant le passage d’un portique de sécurité qui ne sert à pas grand chose.

Le mur d'enceinte (1900m de périmètre)


Nico achète les billets : il n'y a pas la queue, les groupes ont déjà leurs tickets. Le site est grand et très coloré. La mission est de ne pas perdre Aenor qui ne s’arrête pas quand on prend des photos. Elle est elle-même prise en photo un nombre incalculable de fois par des Chinois. Elle est bien gentille de ne pas les envoyer bouler quand ils la prennent par l’épaule pour faire un selfie. C’est toujours la croix et la bannière de faire une photo tous les trois mais ça ne la dérange pas de faire la star avec des touristes :)

Selfie pas discret


Le temple du palais est constitué d’une promenade ombragée avec une peinture sur toute l’enceinte. Au centre se trouvent plusieurs bâtiments dont le temple du Bouddha d’émeraude. Pour être honnête, on n’a pas vu qu’il était en jade : il y avait de la dorure partout et on a cru qu’on avait vu un autre Bouddha :)














Aenor est très mignonne : elle ne s’arrête pas toujours quand on voudrait et elle s’arrête quand un truc lui plaît ou qu’elle veut se reposer mais elle ne cherche pas à se faire porter et est contente d’être là. “Ils sont multicolores ici les châteaux, maman !”. Elle a scotché sur une peinture avec un dragon qui lui plaisait beaucoup.

A la sortie, on continue à visiter l’enceinte du palais - enfin les parties accessibles aux visiteurs. On prend un jus dans une échoppe de l’enceinte et on profite de l’air climatisé - même si dehors, avec le vent, la température est gérable. On finit par visiter le musée du Bouddha d’émeraude qui est en fait une collection d’objets sans grandes explications. C’est intéressant mais ça aurait pu être mieux mis en valeur.

On est où ?





Un peu de brumisateur avant de repartir au soleil


On fait un stop aux toilettes et on en profite pour mettre de la crème solaire : le soleil a chassé les nuages et ça cogne. Aenor me sort trop de crème et du coup, elle ressemble à un fantôme : c’est une crème minérale Avène qui ne s’étale pas bien.

En sortant, on veut aller au temple de Wat Pho qui est à environ un kilomètre de là. Aenor nous dit qu’elle a super faim. On réussi à la traîner cent mètres pour aller dans un restaurant qui donne sur le fleuve. La terrasse est assez pleine mais le temps qu’on commande - c’est à dire assez peu de temps - elle se vide : certainement un groupe de touriste qui repartait vers de nouvelles aventures avec leur tour opérateur.

Le ballet des bateaux 


On assiste au ballet des longtails boats qui viennent apponter à côté de notre terrasse. Le trafic sur le fleuve est assez important avec des barges qui sont tractées par des bateaux pilotes.
Le repas est bon, Aenor picore et nous on se régale. Le moment est très agréable.

On repart vers Wat Pho à pied. On finit par trouver la toute petite entrée de ce gigantesque temple. A l’intérieur, se trouvent : une école de massage - mais les prix sont plus chers qu’à l’hôtel - divers monument.
Le clou de la visite est le Reclining Bouddhha, un Bouddha géant allongé. Les vues sont toutes magnifiques. Une campagne de sensibilisation est en cours : “Bouddha is not for decoration or tatoo”. On apprend que tatouer un Bouddha sur son corps est une offense : le corps est impur alors que Bouddha est pur. De plus, Bouddha doit être placé plus haut que le corps.















L'immense reclining Bouddha qui est couché sur le flanc.


A la sortie, après en avoir pris plein les yeux, on passe dans une ruelle qui mène vers un ponton. L’objectif est de traverser le fleuve pour aller à Wat Arun, un temple blanc avec des céramiques. On paie la traversée 4baths chacun soit environ 10 centimes d’euros. On vit un moment épique quand le capitaine s’y prend à 8 fois pour apponter. Il y avait en effet un très fort courant et ils arrivaient pas à s’amarrer. Quand il y arrive, tout le monde applaudit en riant, pas sûre qu’il ait apprécié.

On fait le tour du temple, on prend quelques photos, mais on ne paie pas pour aller à l’intérieur : il n’y a pas vraiment d’intérieur et on voit aussi bien depuis les grilles. On reprend le bateau, qui réussit sa manoeuvre du premier coup.



War Arun 




Le but est maintenant de trouver un taxi sans trop se faire arnaquer. Ils ne veulent pas mettre le compteur. On finit par accepter de payer quasiment le double du matin - 8 euros au final, ce n’était pas non plus la mort.

Aenor s’endort direct et ne se réveille pas à l’arrivée. J’en profite pour tester la piscine de l’hôtel mais toute seule, c’est moins drôle. On finit par réveiller Aenor pour ressortir manger. On passe dans une épicerie acheter des bricoles puis on finit par manger dans un buibui organisé avec des tables et des chaises abritées par un toit de hangar. On y mange très bien. J’ai pris de l’ananas au riz et Nico des crevettes au curry coco. Aenor a sa technique pour quand c’est trop épicé : une gorgée de smoothie à la banane et ça repart !



Vers 21h, nous voilà de retour à l’hôtel, ce qui nous empêche pas de glander jusqu’à minuit.
C’était une très chouette journée, Aenor a été super et était très contente. Elle a fait plein de photo avec l’appareil de Nico - qui pourrait ne pas survivre au voyage vu qu’il est tombé déjà plusieurs fois.








En se couchant, son débriefing de la journée inclut “on a pris un bateau jaune puis un bateau rouge, et j’ai mangé toutes tes tomates au petit-déjeuner”. :)

Commentaires

Fludo's family a dit…
Ces temples ont l'air incroyable !!!
Faites gaffe à l'appareil photo, Adrien a cassé celui qu'on prêtait facilement aux enfants dès le 2ème jour de Floride... Ça faisait un passe-temps de moins pendant les visites un peu plus "adultes"...
Florence a dit…
On se dit qu'il faudrait qu'on en achète un spécial enfant ou bas de gamme pour elle.

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